Alexandre Wisard

ENGAGEMENT POLITIQUE

Très tôt, je me suis impliqué dans le monde associatif comme Pro Natura, les associations de pêcheurs ou encore les mouvements de quartiers (AHCVV). Cela m'a conduit à m'engager par la suite dans le monde politique pour accélérer les prises de décision et faire le relai. Débattre, convaincre, changer le cours des choses, c'est le cœur de l'action politique.

Ainsi, j'ai siégé à 4 reprises en Ville de Genève entre 1987 et 2015, au gré de mes disponibilités familiales et professionnelles, et me suis fortement impliqué dans les dossiers. La destruction des Bains des Pâquis, le projet Nouvel du MAH ou encore le maintien des artisans/artistes du GUS à la SIP de Plainpalais m’ont particulièrement occupé.
Mon engagement déterminé a d’ailleurs été reconnu en 2011 lorsque les élus-es du Conseil municipal m’ont désigné comme le meilleur d’entre eux.

Avec ma nouvelle candidature, je me propose d'apporter passion et expérience pour la chose publique et le débat. Et du temps aussi, car je suis retraité depuis peu.
Pour les élections municipales, je souhaite défendre les valeurs et actions suivantes :

Bon sens et pragmatisme : Une bonne idée n’a pas de couleur politique, qu’elle vienne de la gauche ou de la droite. Peu importe, il faut la soutenir, sans esprit partisan, car les bonnes idées, ça ne court pas les rues.

Economie de moyens et frugalité : La Ville de Genève dispose aujourd’hui, mais pour combien de temps encore, de moyens financiers exceptionnels. Une certaine prudence s’impose car les revers de conjoncture sont rapides dans un monde globalisé et mobile. Les projets souvent somptuaires tout comme les engagements dans la fonction publique municipale doivent être revisités et tenir compte que les moyens financiers à disposition ne peuvent pas croitre sans cesse. A ce titre, les grands projets d’investissement comme la restauration/extension du MAH ou encore la rénovation de Cité Jonction devraient à l’avenir faire l’objet d’enveloppes plafonds, afin de ne pas dériver sur le plan financier.

Espaces publics de qualité : Le territoire municipal se densifie fortement, entre nouveaux quartiers à l’image du secteur de la gare des Eaux-Vives, ou surélévations d’immeubles. Le corollaire du logement est l’espace public, hélas trop souvent négligé dans les projets d’urbanisme, voire très minéral. Afin d’éviter les tensions et maintenir une certaine qualité de vie et de ville, il est essentiel de proposer à la population de nouveaux espaces de qualité, placettes, jardins, micro-parcs propres au ressourcement dans un monde qui va trop vite.

Ça marche à Genève ! : Moyen de déplacement simple et économe en infrastructures, la marche doit être soutenue et les trottoirs confisqués rendus aux piétons. Les vélos et autres trottinettes électriques n’ont rien à y faire, sinon rendre cet espace dangereux pour ses usagers naturels que sont les piétons, qui plus est fragiles, on pense ici aux personnes âgées. De plus, la végétalisation des trottoirs doit s’accélérer au vu des étés caniculaires qui deviennent la norme.

BIOGRAPHIE

Je suis né en ville de Genève en 1958, commune de cœur que je n’ai jamais quittée, et j'y ai vécu tout mon parcours scolaire jusqu’à mes études universitaires.  Je suis père de 3 enfants et grand-père de 5 petits enfants.

Biologiste diplômé en écologie aquatique de l'Uni Genève, j’ai tout d’abord enseigné au CO du Marais et Collège Voltaire une dizaine d’années, avant de reprendre à l'Etat de Genève le service en charge de la renaturation des cours d’eau, des accès à l'eau au lac et infrastructures portuaires, et de la pêche.

A ce titre, j'ai lancé et piloté par exemple le projet de la Plage des Eaux-Vives, des Bains du Rhône à la Jonction, de la rénovation du Centre Nautique de Ge Plage/Tropical, ou encore de la renaturation de l'Aire et de la Haute Seymaz à Sionnet. Des réalisations complexes et importantes pour la qualité de vie de la population genevoise.